La corde comme élément plastique — organique — qui articule le corps, esquisse des architectures et imprime un imaginaire ambigu. Elle devient partenaire, écriture, paysage.

Comment la danse se tisse-t-elle avec l’art du cordage? · À quoi ressemble le mouvement qui naît de cette pratique, et quelles traces laisse-t-il derrière lui? · Comment construire une architecture de cordes et de corps, une scénographie mouvante où l’attache devient geste et mémoire ?

Notre objectif final sera de composer, construire, une courte partition qui retracera l’expérience vécue durant ces deux jours de recherche dans une performance collective.

L’atelier propose une traversée où l’art des cordes japonaises dialogue avec la danse et l’architecture du corps.

Nous explorerons trois matières :
— la corde, dans sa texture et ses tensions
— le corps, dans sa mémoire physique ;
— l'écriture chorégraphique, issue de l’expérience sensible.

En duo ou en solo, les participant·e·s seront invité·e·s à observer, à expérimenter et à écrire par le geste. Avant d’envisager l’attache, on abordera les notions de consentement, d'écoute et de soin, aussi bien envers l’autre qu’envers soi-même. Nous appréhenderons les bases techniques de l’encordage qui, à travers l’expérimentation, nous donnera des pistes de réflexion à propos de la tension, de la mémoire corporelle ou visuelle ou encore de l’improvisation.

L’atelier est ouvert aux personnes ayant ou pas une expérience de la danse. Certains exercices nécessiteront un contact physique avec d’autres personnes.

Brenda Boote Bidal développe son travail depuis 2019 entre la France et la Belgique. Elle collabore avec différentes compagnies et chorégraphes. Dans son travail militant, elle participe aux actions de l’association Sexe et Consentement à Paris, qui promeut le consentement à travers la sensibilisation et l'éducation par l’art auprès des lycéens et des publics universitaires.

Son travail s’inscrit dans une perspective féministe et décoloniale et se passionne pour les projets multidisciplinaires où ce corps devient le point de rencontre entre la danse contemporaine et d’autres formes artistiques, explorant leurs dialogues et leurs possibles intersections. Brenda entreprend sa première création solo, Blossom in a Glow. Sa recherche y combine la danse contemporaine et l’art japonais de l’attache (shibari), donnant lieu à une performance immersive et à une narration physique qui interroge les relations de pouvoir tout en ouvrant un espace de contemplation.

Juliette Buffard pratique le shibari depuis six ans. D’abord modèle, son envie d’attacher apparaît rapidement comme le besoin de retranscrire les sensations et émotions qu’elle a ressenties elle-même dans les cordes.

Proche de l’aïkido et de la danse contact, elle place le corps au centre de ses réflexions, un vecteur de transmission. Juliette a suivi l’enseignement de nombreux. ses professeur.e.s de shibari qui ont tous. tes contribué.e.s à lui enseigner diverses visions et techniques des cordes. De ces expériences, elle déploie une pratique du shibari basée sur l’improvisation, le chaos construit mais aussi, avant tout, le questionnement autour de ce qui se produit entre deux individus dans cette rencontre entre intimité, corps et cordes.

INFOS PRATIQUES:

Samedi 25 octobre de 16h à 19h

Dimanche 26 octobre de 16h à 20h

Performance collective et démonstration, dimanche 26 octobre à 19h

Prix: Atelier complet 120 € pour l’atelier complet ou 60 € par jour
Envoyez votre demande d’inscription à: contact@garage29-offestival.be

DANCE & SHIBARI EN IMAGES

https://youtu.be/26SqZY5-hXU

https://youtu.be/IG63GO9rd3M

IG: @beelebb, @oh.juliette_

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