Sarah Gérodez – ECHO(S) – TABLEAUX D’ERRANCES
FR/ Du 5 au 9 août, Garage29 accueille Sarah Gérodez en résidence !
Dans Echo(s) – Tableaux d’Errances, des corps sur scène donnent à voir l’en dessous de nos histoires, de nos vécus. Ce qui vibre à l’intérieur mais reste bien enfoui, ce qui se tord mais reste droit, ce qui se délite mais reste fiable. A quoi ressemblons-nous lorsque nous enlevons nos couches de normativité ? Nos couches de bienséance ? Nos couches de “oui ça va, et toi ça va ?”. Que racontent nos vécus via nos corps quand nous les laissons s’exprimer ? Ce projet s’inscrit dans une recherche que je poursuis depuis plusieurs années et qui prend ses racines dans ma fascination pour l’humain dans toute sa complexité intellectuelle, émotionnelle et gestuelle. Je me passionne particulièrement pour le langage gestuel non contrôlé des corps et aux empreintes que laisse notre vécu sur ceux-ci. Les gestes involontaires et répétitifs, la gestualité liée à une violence subie, liée à certaines coutumes, liée à la fatigue physique ou mentale m’interrogent. Les gestes autres, les traces que laissent les traumatismes… Une chorégraphie de ces gestes est-elle possible ?
EN/ From August 5 to 9, Garage 29 welcomes Sarah Gérodez in residence!
In Echo(s) – Tableaux d’Errances, bodies on stage reveal the underside of our stories, our experiences. What vibrates inside but remains well buried, what twists but remains straight, what disintegrates but remains reliable. What do we look like when we peel off our layers of normativity? Our layers of propriety? Our layers of “I’m fine, how are you? What do our bodies tell us when we let them express themselves? This project is part of a research project I’ve been pursuing for several years, rooted in my fascination for the human being in all its intellectual, emotional and gestural complexity. I’m particularly fascinated by the uncontrolled gestural language of the body and the imprints left on it by our experiences. Involuntary and repetitive gestures, gestures linked to violence, to certain customs, to physical or mental fatigue, all raise questions for me. Other gestures, the traces left by trauma… Is it possible to choreograph these gestures?