Garance Maillot est danseuse, autrice et chorégraphe. Elle se forme en danse contemporaine et au théâtre au Conservatoire de Paris (Ve arrondissement) et au Master Danse et Pratiques Chorégraphiques de l’INSAS, Charleroi Danse et La Cambre. Lors de sa formation, elle développe son langage aux côtés de chorégraphes et metteur. ses en scène tels que Ayelen Parolin, Daniel Linehan, Serge-Aimé Coulibaly, Loic Touzé, Nora Chipaumire, Jonathan Burrows, Demestri & Lefeuvre, Jorge Léon et Simone Augtherlony.
Depuis, elle collabore avec Jorge Léon et Simone Augtherlony en tant que performeuse (Brûler, 2024 et Air Neuf, 2026), avec Tumbleweed comme regard artistique (Threshold, 2025, stage), avec Nedjma Hadj dans le cadre du Festival de Danse Contemporaine de Marrakech (18ème édition, 2025, stage en production) et avec Marthe Degaille en tant que coach physique (Bételgeuse, 2023).
Elle développe une pratique chorégraphique queer qui tisse des liens entre les questions de l’espace, du corps et du langage. Nourrie par l'écriture (poésie, nouvelle), elle déploie un univers où le corps interroge la réalité endommagée dans laquelle il s’inscrit. Ses outils sont: l’imagination, la répétition, et un tissu d’archives intimes et historiques. L’humour, lui, n’est jamais très loin…
À partir de ces axes de recherche, elle façonne une écriture basée sur le fragment et l’expérimentation, traversée par l’idée du deuil comme horizon.
STONE (titre provisoire)
STONE (titre provisoire) est son premier solo chorégraphique. Dans un espace vidé, en adresse directe, elle invite le public à s’immerger dans une pensée lesbienne en mouvement. Une pensée spéculative, née d’un basculement: le décès de son grand-père, figure centrale de son histoire familiale.
Ce deuil ouvre une faille dans le corps. Il devient un lieu de résonance et de friction entre les héritages subis et ceux que l’on choisit. Garance convoque des figures lesbiennes dans l’histoire de la danse, qui jalonnent son chemin de danseuse, pour tisser de nouveaux liens de filiation — des forces qui nous traversent et nous transforment. Le corps devient une archive vivante, démultipliée dans le temps et dans l’espace.
En explorant l’héritage par le corps, elle compose un solo hybride, entre chorégraphie, récit et performance, où l’intime devient le moteur d’un geste collectif et politique.
Regard artistique: Caroline Roche
RESIDENCES À METARAGE:
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