OPUS III

OPUS III est un projet performatif et chorégraphique, métaphore semi-fictive d’un troisième volet de recherche sur la question de l’écriture de soi. Née d’une mère iranienne et d’un père français, je suis – dirait-on – française d’origine iranienne / française à moitié iranienne / moitié française, moitié iranienne / métisse franco-iranienne / française de culture maternelle iranienne / française de seconde génération iranienne… Ma génération travaille à écrire sa propre culture, à l’entre des canaux migratoires construits par l’histoire des empires coloniaux. Ces corps sont multiples, ouverts et totalement décentrés. Aujourd’hui, comment se raconter et se situer lorsqu’au cœur de nos corps et de nos histoires reposent de profondes discontinuités ? 

Avec OPUS III, je souhaite parler avec nécessité de la relation entretenue par les enfants “de la seconde génération” du début du XXIe siècle, à leur “culture”, à leur “terre”, à leur “identité”, à leur “communauté”, à leur “histoire”… À travers l’histoire de ma relation avec l’Iran, OPUS III tente d’interroger l’expérience des contradictions qui s’opèrent dans l’écriture de nos histoires et de nos corps. Il s’agit de tenter de concilier et de visibiliser les aspects de nos vécus qui ne savent pas trouver leur place au sein de la linéarité imposée par notre monde hégémonique occidental.”

Born in the spring of the year 99, Golestân was a very quiet child. […] Golestân Outil-Rouhi est une artiste française d’origine iranienne / une artiste française à moitié iranienne / une artiste française de culture maternelle iranienne… basée à Bruxelles. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Bourges (France), et de l’ISAC – Institut Supérieur des Arts et Chorégraphies de Bruxelles. 

[…] Kind, polite, wise and smart, none would have considered her unpleasant or uncivilised. […] Brassant les cartes de son expérience visuelle et dansée, elle s’applique à développer une réflexion chorégraphique à partir des images qui habitent nos corps, nos “atlas intérieurs”. Ce travail implique de redéfinir les porosités entre les formes et de dé-hiérarchiser les apprentissages, afin de permettre d’émerger une écriture créative spécifique qui permettrait à chaque corps de raconter et se raconter, à partir de son corps et de son histoire. Quels atlas nous habitent et comment leur rendre justice, les faire apparaître, les déployer ?
 
[…] Yet, in the shadow of their mind, this body would burn with pirates and knights. […] Également interprète, collaboratrice ou encore dramaturge, elle prolonge sa recherche aux côtés d’artistes comme Alphonse Eklou Uwantege, Zoe Hagen, Naya Alezina ou Mae Di Leo.
 
[…] In Iran during summers, she would dance on the salt of the Maharloo Lake.”
Équipe :

Concept, écriture et interprétation : Golestân Outil-Rouhi.
Collaboration et interprétation : Angela Mit, Naya Alezina, Mae Di Leo, Katayoun Rouhi.
Soutien chorégraphique : Angela Mit.
Soutien scénographique : Eline Ringhausen.
Complice : Jeanne Gautron.
Mère et aide à la poésie : Katayoun Rouhi.
Regards extérieurs : Krystel Khouri, Sabine Cmelniski.
Crédit musical : Shahram Nazeri.

Partenaires :
ISAC – Institut Supérieur des Arts et Chorégraphies, Institut de France en Italie – Nouveau Grand Tour, La Corte Ospitale, Metarage.

EN RÉSIDENCE À METARAGE :

16 > 20/02/2026

Scroll to Top