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Zoé Hagen (iel/elle) est un·e artiste transdisciplinaire né·e en Suisse à la fin des années 90. Après deux années en école de théâtre, Zoé rejoint en 2020 l’Académie Royale des Beaux- Arts de Bruxelles, où iel suit un bachelier en Arts et Chorégraphies au sein du cursus ISAC. Iel y développe sa pratique corporelle et vocale, son propos artistique et politique ainsi que ses capacités à travailler en collectif.

Ces dernières années, la recherche de Zoé questionne les liens entre intime et politique, entre vulnérabilité et pouvoir, entre réalité et fiction, entre amour et haine, entre timidité et sex-appeal. Ses inspirations vont des pop stars au web 3.0. Le feu, les créatures, l’absurde, les sexualités, les mondes post-apocalyptiques, l’empowerment et le drame sont au centre de sa recherche. 

En 2021, iel crée son premier solo “how to feel alive in a dying world ???“, une sci-fi tragi-comédie qui relate l’histoire d’unx drag-alien perdux sur la planète Terre. Cette performance rejoint le chemin de deux autres projets : “A.ROOM.POURED.OVER.ME” d’Alice Giuliani et “Le troisième miroir” de Pierre-Louis Kerbart, pour la création d’une structure d’auto-curation “Lonely Planet Fantasy”. Les trois artistes explorent leur proposition lors d’une résidence à workspacebrussels et, en 2022, leur travail est présenté à Volksroom et à Recyclart.

Dans le cadre de ses études à ISAC, Zoé rencontre Liza Siche-Jouan. En 2021, elles créent le duo performatif « catchaboom » qui raconte la rencontre de leur hargne et leur amour explosif. Ce travail, qui souhaite écraser le patriarcat en mille morceaux, a été présenté dans le cadre de leur cursus et lors du Pink Screen Festival 2022. En 2023, le projet est sélectionné pour le programme Brussels Bijoux proposé par Zinnema.

En parallèle de sa pratique performative, Zoé se forme en autodidacte et en collectif à la pole dance, à l’expression musicale (guitare, chant, ukulélé), à l’écriture, à l’improvisation théâtrale, au dessin, à l’art digital et au maquillage. Ses travaux ont été exposés au Beursschouwburg, dans le cadre du SNAP Festival 2022 ainsi que virtuellement pour l’exposition « Metamorphosis » curatée par Kika Nicolela et Thomas Israël. Iel se développe aussi entant que make-up artist pour la performance et le cinéma.

Zoé conceptualise son développement artistique comme un réseau 3D en constante régénération. Il se construit petit à petit et fait évoluer sa métamorphose artistique et environnementale. Toutes les pièces y sont en cohabitation et interagissent de manière non-linéaire.

Iel considère que son vécu est politique et perçoit son art comme un outil militant. Si on s’approche, on peut l’entendre murmurer : À BAS LA STIGMATISATION ET L’OPPRESSION SYSTÉMIQUE / FREE QUEERS, FREAKS, ARTISTS, ANIMALS & BITCHES !! !

 Ⓒ louiskerckhof